Site officiel
Céline POTARD (auteur)
Pascal DUCLAUX (illustrateur)
P
SIMON ET LES VAMPIRES
SIMON GARETT
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ABIGAËL
MACKENSIE
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GABRIELLE
MACKENSIE
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LÀ OÙ TOUT A COMMENCÉ…
«Tout a commencé à Péronne,
petite ville de la Somme, où lorsque
j'étais enfant, je passais mes vacances
chez mes grands-parents.
Cette ville abrite un très beau château fort,
connu pour avoir été le lieu de réclusion
du roi Louis XI. Fascinée par cet endroit,
je me promenais bien souvent
dans ses alentours avec mon chien.
Mais ce que j'ai découvert un jour,
c’est que cet étrange château abrite
en ses souterrains
de bien étranges personnages…
C'est un peu grâce à eux que depuis,
j'écris des histoires.
Et quelques années plus tard,
le hasard et la chance mirent sur mon chemin
la seule personne au monde
qui était au courant de leur existence...»
C. Potard
« Pour moi qui ai passé
toute mon enfance à Péronne,
il allait de soi que les souterrains
de ce château mythique
hébergeaient forcément
d'autres créatures
que les rats et araignées
que l'on pouvait y rencontrer
de prime abord.
Longtemps, j'ai pourtant cru
être le seul dans la confidence...
Et puis j'ai rencontré Céline.»
P. Duclaux
Le roman est à présent terminé...
Il va bientôt partir dans des maisons d'édition jeunesse ! Bientôt des nouvelles.
Peut-être lirez-vous bientôt les aventures
de Simon, Abigaël et Gabrielle...
«UN ESCALIER MÈNE TOUJOURS LÀ OÙ IL DOIT MENER...»
PREMIER
CHAPITRE
EN
AVANT-PREMIÈRE !
CHAPITRE I
UNE ÉTRANGE RENCONTRE
e mois d'Août s'étirait mollement, plongeant Péronne dans une léthargie morose. Il faisait lourd, cet après-midi là. L'air était irrespirable. La chaleur, accablante et moite, était telle que des vaguelettes ondulantes montaient en mirages du bitume brûlant. Le vide avait envahi la petite ville endormie du nord de la France, la plupart de ses habitants l'ayant fuie pour changer d'air, rejoindre l'agitation des plages, trouver un peu de fraîcheur au bord de quelque lac de montagne ou ailleurs. Le temps des vacances, ils oublieraient leur quotidien, l'ennui estival des ruelles désertes et somnolentes dans lesquelles les grandes demeures bourgeoises et les petites maisons ouvrières, toute de brique vêtues, rougeoyaient sous le soleil ardent.
Il n'y avait rien à faire, à part marcher dans les rues, au hasard. Traîner et attendre qu'enfin éclate l'orage salvateur qu'on attendait depuis des jours. La plupart des commerces étaient fermés, à l'exception de La Maison des brocanteurs, installée dans les locaux de l'ancien Monoprix, et, dans le quartier du château, de quelques rares bars. À la terrasse de l'un d'entre eux, sous les platanes, une poignée de touristes étaient attablés. Parfois, l'un d'entre eux levait la tête de son verre de bière, surpris de constater la présence bizarre de corbeaux en plastique accrochés aux branches avec du fil de fer afin d'éloigner les pigeons.
Sur la place Louis Daudré, quelques ados désœuvrés zonaient. Certains cherchaient l'ombre, assis en tailleur sous les arcades de l'hôtel de ville, les yeux rivés sur l'écran de leur téléphone portable, d'autres jouaient aux cartes, ou à lancer des capsules de canettes le plus loin possible. Un peu plus loin, près d'une fontaine, trois filles en robes fleuries légères, le visage mangé par de grandes lunettes de soleil stylées, rôtissaient sur un banc. De temps en temps, agacées, elles tentaient de se débarrasser des bêtes d'orage qui venaient chatouiller leur peau enduite de crème solaire.
Deux garçons frimaient sur leur BMX pour les impressionner alors qu'elles ne les calculaient même pas. Ils faisaient des allers retours, tentant de réaliser des prouesses sur les pavés. Debout sur leurs pegs, ces riders de l'impossible essayaient tant bien que mal de rester en équilibre sur une seule roue. Ils glissaient sur tout ce qu'ils pouvaient trouver en chemin et testaient des figures improbables.
Simon s'arrêta un instant pour observer le manège de ces apprentis dompteurs de mobilier urbain. « Ridicules... » se dit-il. Il allait continuer son chemin quand l'un des caïds, un grand échalas boutonneux, lui lança un regard noir. Il portait, sur son tee-shirt oversize, un Perfecto ringard couvert de badges dont les manches avaient été découpées à l'arrache, un baggy gris clair et des baskets de skate. Il s'approcha du gamin d'un pas nonchalant.
—Kesta, moustique ? Tu veux nous faire une démo de bunny hop ? Vas-y, je te file mon bicross !
Simon se sentit devenir écarlate jusqu'aux oreilles.
— Euh... non, non, ça... ça va aller, bafouilla-t-il. Mais... continue, t'es vraiment super !
— Ouais, fous-toi de moi, lâcha le type. Allez, casse-toi, chelou !
Inutile de chercher les embrouilles avec ce genre de crétin. D'un revers de la main, Simon essuya la sueur de son front, puis il reprit sa route, les poings plantés au fond des poches de son jean délavé, ignorant les gloussements étouffés des trois grâces qui le fixaient tandis qu'il passait devant elles en baissant les yeux.
Il contourna la mairie et se dirigea vers la rue du Paon. Il aimait bien passer par là. C'était comme un couloir magique vers un autre monde.
Dès que ses Converse se posèrent sur le trottoir de la ruelle, le garçon oublia l'incident de la place Daudré et se laissa envahir par le silence d'été baigné de lumière. Peu à peu, le gazouillis des oiseaux vint lui caresser doucement les oreilles. Il regarda en souriant un gros chat de gouttière qui cuisait sur un toit brûlant.
Puis il déboucha sur une avenue parsemée de belles demeures de brique, collées les unes aux autres en rangée. Avec leurs grandes fenêtres toute fleuries, leur impeccable pelouse sur le devant et leur clôture en fer forgé, elles faisaient voyager Simon dans ces pays anglo-saxons où il n'était jamais allé, celle des romans gothiques, des aventures de Sherlock Holmes, des vieux films d'épouvante, comme Le loup-garou de Londres, ou encore ceux de Tim Burton, de tout cet univers qu'il adorait.
Simon ne rencontra pas le chien des Baskerville en chemin, pas de cavalier sans tête ni de zombie, aucun clown effrayant ne jaillit d'aucune bouche d'égout. Il ne croisa qu'une seule créature : une petite vieille toute voutée en train de se battre pour faire monter sur le trottoir son cabas de courses en tartan vert foncé. Le garçon se précipita vers elle pour débloquer les roulettes maléfiques de l'engin.
— Merci, mon p'tit. Malheureusement, je n'ai plus la force de mes vingt-ans ! Tu es gentil... Tiens !
Pour le récompenser, elle lui glissa une pièce dans la main et s'éloigna cahin-caha, traînant derrière elle son caddy écossais.
C'était chez Marraine Marthe que Simon se rendait. Sa grand-tante très âgée. Plusieurs fois par semaine, depuis le début des vacances, il allait lui faire un p'tit coucou en fin de journée, histoire de voir si tout allait bien. Le garçon avait l'habitude de lui apporter des douceurs de la part de Mamie. Des fraises du jardin, une scarole, une botte de jeunes carottes, un bouquet de roses ou d'hortensias...
Car Simon vivait seul avec sa grand-mère – Mamie Paulette, la sœur de Marraine –, dans une petite maison de garde barrière à la sortie de la ville, près des anciens abattoirs.
Cela n'avait pas toujours été comme ça.
Avant ses quatre ans, il avait eu des parents. Patrick et Nicole... Du jour au lendemain, ils avaient mystérieusement disparu. Comment ? Pourquoi? Le garçon ne l'avait jamais su. Un lourd et obsédant secret planait, lui pesant perpétuellement sur le cœur. Qu'était-il arrivé ? L'avaient-ils abandonné, et si c'était le cas, pourquoi ? Pour vivre libres et sans enfant ? Pour le protéger ? Peut-être étaient-ils des agents secrets... Et s'ils avaient été tués ?
Simon ne savait rien de sa petite enfance avec eux. Il n'en avait gardé aucun souvenir. Il ne connaissait leur visage que grâce à cette vieille photo jaunie qui trônait, dans son cadre doré, sur une étagère de la cuisine, à côté de la porte d'entrée. On y voyait, à l'orée d'une forêt, un jeune homme élancé qui ressemblait beaucoup à Simon. Il avait, comme lui, des cheveux fins d'un noir profond, brillant... et ce même épi indomptable, sur le côté gauche. Le teint pâle, aussi. Leurs regards étaient différents. Simon avait plutôt les grands yeux bleu clair de sa mère, la belle jeune femme aux longs cheveux blond vénitien qui tenait dans ses bras ce bout de chou d'environ deux ans. Ils avaient l'air heureux, tous les trois. Ils souriaient. Ces parents, visiblement très amoureux avaient l'air de l'aimer, leur petit garçon...
Simon la regardait sans arrêt, cette photo. Dès que Mamie avait le dos tourné, elle l'attirait. Quand ils étaient à table, ses yeux tombaient immanquablement dessus. Chaque fois qu'il sortait. Dès qu'il rentrait. Tout le temps. Il en avait la gorge serrée. Il essayait d'imaginer sa vie d'avant. À une époque, il avait bombardé Mamie de questions, lui avait demandé si elle avait des albums photos, des traces de son passé. Mais il n'y avait rien à faire, elle se pétrifiait chaque fois qu'il abordait le sujet. Après s'être enfermée dans sa coquille, elle restait taciturne pendant des jours. Il l'avait même surprise, une fois, à sangloter. Parler de son fils lui était insupportable.
L
Patience !
La suite, c'est pour très, très bientôt !
LES PERSONNAGES
SIMON
GARETT
Simon a douze ans et demi.
Depuis qu'il est petit, il vit
chez sa grand-mère, Mamie,
à Péronne, une petite ville
du nord de la France
(ses parents ont disparu
lorsqu'il avait quatre ans).
Doté d'un esprit scientifique
et cartésien, Simon adore dessiner, bricoler et inventer :
il récupère tout ce qu’il trouve car « ça peut toujours servir ». Ses autres passions ?
Le vélo et les animaux.
Il passe beaucoup de temps
à s'occuper de Coconut,
une petite femelle
boa constrictor imperator,
et se rend souvent
à l'animalerie du centre-ville.
PAULETTE
GARETT
Paulette Garett, alias Mamie,
est la grand-mère de Simon.
Elle n'a pas beaucoup de sous,
mais c’est la reine de la débrouille. Elle vit seule
avec son petit-fils dans sa maison de briques rouges.
Dans son jardinet, elle cultive des légumes anciens,
des plantes aromatiques
et de jolies fleurs.
Mamie est aussi un excellent
cordon bleu ! Il faut dire qu'avant d'être à la retraite,
elle était cuisinière
en chef à la cantine
du lycée de Péronne.
Mamie aime chasser
les champignons et faire
des balades à vélo avec Simon. Elle lui a appris
à fabriquer du chewing-gum
en mâchant du blé.
Mamie adore raconter
des histoires, et se moque gentiment de l’esprit rationnel de Simon en lui disant
qu’elle est un peu sorcière...
Aby vient d'avoir treize ans.
Sa sœur Gaby et elle sont
des jumelles monozygotes.
Elles ont toutes deux
des pouvoirs paranormaux.
Aby est médium. Elle fait
des rêves « prémonitoires »
dans lesquels elle entre en contact avec un monde parallèle.
Elle est capable de voir
le double astral d’une créature mythique en danger.
Elle peut aussi deviner des présences, ressentir des choses dans certaines circonstances
et dans certains lieux,
lire dans les pensées...
Très calme, réfléchie,
Aby adore les livres et dessiner.
Elle est souvent dans la lune.
ABIGAËL
MACKENZIE
EDWARD
MACKENZIE
Edward, un homme très élégant qui conduit une ancienne Mercedes vert bouteille, est le père
d'Aby et Gaby.
Il élève seul ses jumelles depuis son divorce.
Son épouse, Kathleen,
est retournée vivre
dans sa famille, qui possède un manoir dans les Highlands.
Les jumelles vont parfois
y passer leurs vacances.
Edward est un violoniste soliste de renom,
ce qui l'oblige à partir
souvent à l'étranger pour donner des concerts.
Aby et Gaby ont donc appris
à se débrouiller toute seules
quand il n'est pas là.
Mais leur emménagement
à Péronne, à côté de chez Simon et Mamie, va changer beaucoup de choses
dans leur vie...
Gaby est une fillette sportive, joyeuse, vive et très pipelette. Tout comme sa sœur, elle possède d'étranges pouvoirs.
Elle est capable de comprendre
le langage des animaux et de communiquer avec eux.
Gaby a le don de faire bouger
des objets à distance
et sait comment hypnotiser.
Depuis son plus jeune âge,
elle adore la magie et tout
ce qui touche à la divination.
Elle possède un grimoire que sa mère lui a offert pour ses sept ans. Gaby n'est pas encore une magicienne affirmée, et ses tours
ne fonctionnent pas toujours… D'autant qu'elle est
très maladroite.
GABRIELLE
MACKENZIE
GUSTAV MAXIMILIEN
DE MAXILLAIR
Gustav Maximilien, alias "Gus", est un drôle de petit vampire.
Il parle bizarrement, utilisant
des expressions d'un autre temps, et fait souvent entendre
son petit rire aigu et nerveux. Gus a peur du monde des humains, et de tas de choses
que ceux-ci ne craignent pas
(la lumière, l’eau, les crucifix...).
Il y a plus de cent ans,
sous sa forme de chauve-souris,
le petit vampire voletait de ci,
de là quand il s’est cogné
au vasistas de la cave de la nouvelle maison d'Aby et Gaby.
Il s'est alors retrouvé avec une aile brisée sur un tas de charbon. Il est incapable de reprendre
sa forme humaine. Le pire,
c'est qu'il a perdu la mémoire ! Comment va-t-il rentrer chez lui ? Il ne sait même pas
où se trouve sa famille...
Gus en a vraiment assez
d'être enfermé dans le noir,
à ne pouvoir se nourrir
que d’araignées, de mouches
et de petits mulots.
ACTUALITÉ
Retrouvez
les objets
de la collection
Simon et les vampires
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BéBés Loups !
Les BéBés Loups sont invités dans la super boutique TIM BARGEOT à PARIS !
Et HOP ! Maintenant,
les BéBés Loups sont aussi au
Garage à Tatouage
au Tréport !
ATTENTION !
Expo des originaux
de Pascal DUCLAUX
du 19 octobre
au 8 novembre 2017
VERNISSAGE
le 26 octobre
de 18 à 20h !
Vite, à LA COMMUNE DE PARIS !
Ouuuuuhhh !
Les tote bags et les trousses
des BéBés Loups
vous attendent par là !
Rendez-vous
à la fameuse librairie parisienne...
Décembre 2017...
Les BéBés Loups débarquent à
MERS-LES-BAINS !
Les aventures...
c'est reparti !
Mars 2018...
Mais que traficote
Monsieur BéBé Loup ?
La nouvelle collection
BBL Factory Inc.
C'est pour bientôt...
NOUVELLE
EXPOSITION
à la médiathèque
de
MERS-LES-BAINS !
LES DOCKS
DU PHARE OUEST
COMPTOIR DES DOCKS
Boules à neige
dessin différent
au recto et au verso...
Bijoux
boucles d'oreilles, bagues, bracelets, pendentifs...
Tous nos objets sont uniques, réalisés et colorisés à la main par les BéBés Loups à partir des reproductions des dessins originaux de Pascal Duclaux
AVEC
DES COULEURS FLUO !
Porte-clefs
dessin différent au recto et au verso...
DANS LA PRESSE
HOP !
Cet été
on s'expose !
Du 26 juillet au
6 septembre
Médiathèque
de
Mers-les-Bains
DU 12 septembre
au 31 OCTOBRE 2018
à CRIEL-SUR-MER
pour
bibliothèques en fête !
HOP !
DANS LA PRESSE
Fin 2018 FANTASTIQUE
à la
Galerie du Chat Marin
au Tréport...
HOP !
DANS LA PRESSE
JANVIER 2019...
MERS ATTACKS
C'EST PARTI !
Février 2019... MERS ATTACKS, ça continue...
Les CE2 s'activent à l'école Jules Verne !
On prend des notes
sur le terrain, on repère les traces du passage
des extraterrestres
dans Mers-les-Bains !
Et pendant ce temps, on a des nouvelles
des fantômes de Criel-sur-Mer !
HOP !
HOP !
HOP !
MERS ATTACKS
EST DANS LA PRESSE !!!
YES !
WAOUH !
LE 18 MAI 2019 AU SALON DU LIVRE D'EU
LES ÉPOUVANTEURS ASSOCIÉS ont dédicacé LES FANTÔMES DE CRIEL