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Giant Octopus

LES DOCKS DU PHARE OUEST
présentent

LES NOUVELLES DE LA CÔTE OUEST

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"J’ai toujours raconté
des histoires à mes sœurs,
à mes copains d'école,
aux enfants des centres
de loisirs et des colos
que j'ai animés.
Après des études de lettres , je suis devenue éditrice
et auteur jeunesse. Mon sujet préféré :  les créatures (malaimées) qui font peur. Pour moi, c’est en affrontant ses peurs qu’on peut les apprivoiser !"
Céline Potard

NOS NOUVELLES ILLUSTREES
Après trois ans passés dans une petite maison perchée tout en haut de la falaise de Mers-les-Bains, en octobre 2021, LES DOCKS DU PHARE OUEST ont déménagé à SEPT-MEULES, joli petit village de la vallée de l'Yères, entouré de collines et de forêts...
Nous faisons toujours évoluer nos personnages dans les lieux qui nous entourent afin de créer des recueils de nouvelles fantastiques destinés aux enfants de 7 à 177 ans.  Si leur lieu d'attache est la ville de Péronne, grâce à Edward MacEnzie (le père des jumelles), qui possède une villa à Mers-les-Bains, nos trois héros, Simon, Abigaël et Gabrielle, passent souvent leurs vacances dans la petite station balnéaire. Ce qui leur permet de découvrir les richesses du patrimoine local de la côte d'Albâtre, de la côte d'Opale, de la Baie de Somme et de leurs environs, tout en allant à la rescousse de créatures en danger.

Ainsi, grâce aux pouvoirs paranormaux d'Aby et Gaby et aux connaissances de Simon, ils ont déjà aidé le fantôme d'une petite orpheline à Criel-sur-Mer, des créatures marines aux prises avec les éoliennes au Tréport, des extraterrestres et des zombies à Mers-les-Bains... Ils ont rencontré un fantôme japonais, le Gûmi, dans la sucrerie de Beauchamps, et une curieuse petite vouivre, dans la vallée de l'Yères. Bientôt, à Gamaches, c'est un dahu qui les sollicitera. Et à Ault, ils feront la connaissance d'un mammouth très proche du grand Victor Hugo. Dans la ville d’Eu, ils rencontreront un loup-garou...Il paraît que d'autres événements les appelleront à Cayeux-sur-Mer, mais aussi, pourquoi pas, à Penly, Saint-Nicolas d'Aliermont et même peut-être... à Dieppe !

NOS ATELIERS DE NARRATION ET ILLUSTRATION
Et à partir de nos histoires... nous animons des ateliers, de ville en ville, de village en village, afin que les enfants puissent à leur tour créer leurs propres livres, de l'idée jusqu'à l'impression, en passant par l'écriture, l'illustration, la mise en page, la correction...

"J’ai toujours adoré le dessin ! Petit, pour mes copains, je dessinais des super-héros. J’ai travaillé sur eux pendant mes études. J’aime les monstres car, souvent, leur aspect effrayant cache des souffrances, et l’on est récompensé quand on fait l’effort de les comprendre."

Pascal Duclaux

Nos livres sont en vente
DANS LES OFFICES
DE TOURISME DE :
Eu
Ault
Le Tréport
Criel-sur-Mer
Mers-les-Bains

Et aussi 
AU TROC (Mers-les-Bains)
Au Garage à tatouages 
(Le Tréport)



 

Les 3 premières
NOUVELLES DE LA CÔTE OUEST !

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UNE NOUVELLE DE LA CÔTE OUEST
précédée de deux histoires vraies


         « Si beaucoup de gens pensent que les fantômes n’existent pas,pour ma part, j’ai de fortes raisons de croire le contraire...
Car, comme vous le découvrirez au fil de ces pages, il m’est arrivé plusieurs fois d’être confrontée à leur présence. Si un jour, tout comme ce fut le cas pour moi, l’un d’entre eux tentait
de vous approcher, mieux vaut que vous sachiez comment vous comporter face à lui. Surtout, restez calme, ne paniquez pas : vous ne feriez que l’effrayer ou le mettre en colère. Parlez-lui doucement, essayez de savoir pour quelles raisons il erre dans notre monde. Tentez de le comprendre et de l’aider, si vous le pouvez, à retrouver la paix. C’est sans doute grâce à cela que, au manoir
de Briançon, à Criel-sur-Mer, la jeune Abigaël Mackenzie a réussi, après avoir rencontré
un certain nombre de fantômes,
à rester saine et sauve… »
C. P.

 

Une table tournante s’emballe, des phénomènes paranormaux frappent une colonie de vacances… Après deux témoignages véridiques narrés
par l’auteur, découvrez la non moins véritable première aventure à donner le frisson de Simon, Abigaël et Gabrielle entre Mers-les-Bains
et Criel-sur-Mer.

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UNE NOUVELLE DE LA CÔTE OUEST
 

 

Chaque jour, inlassablement, des dizaines
de passagers embarquent dans les petites navettes du funiculaire du Tréport. Telle une bouche béante, la falaise de craie les avale pour les faire ressortir à son sommet. Après avoir traversé
ses entrailles, ils émergent en pleine lumière
sur les Terrasses afin d’admirer, ébahis, le point de vue fantastique qui s'offre à eux :

les toits du Quartier des Cordiers, l’église
Saint-Jacques, l’estacade, la tour blanche et verte du phare marquant l’entrée du port...
Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que
le funiculaire
n'est pas JUSTE un passage
vers les Terrasses du Tréport. 
Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'il cache un secret.
Un secret immense que trois enfants,
Simon,
Abigaël et Gabrielle ont découvert
l’année dernière :

le grand secret du tréfonds du Tréport…


Dans ce conte fantastique de Noël, alors qu'ils passent leurs vacances à Mers-les-Bains,
nos trois héros partent à la découverte
du Tréport. Une étrange petite créature marine en détresse les appelle à l’aide...
Parviendront-ils à empêcher l'implantation d'éoliennes en mer et à sauver sa cité
menacée de disparition ?

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UNE NOUVELLE DE LA CÔTE OUEST
précédée d’une histoire vraie
 
Pendant leurs vacances à Mers-les-Bains, Simon, Abigaël
et Gabrielle reçoivent la visite de BLUETOES, un jeune extraterrestre. Il a absolument besoin d'aide !
En effet, tandis que lui et les siens exploraient
notre galaxie,  ils se sont aperçus qu'ils ne pouvaient survivre dans notre atmosphère.  Ils cherchent le secret
de la fabrication du verre afin de se façonner des casques qui les protégeront des UVB ! Une nuit, en s'introduisant dans l’usine VERESCENCE, ils provoquent une explosion.
Un nuage toxique se répand dans la petite station balnéaire. Les habitants n'ont plus le droit de sortir de chez eux jusqu'à nouvel ordre. Malheureusement, sur la falaise, des touristes se font surprendre par le nuage et se transforment...
en zombies ! Et parmi eux, il y a LIV, une fillette avec qui Simon, Aby et Gaby ont sympathisé peu de temps auparavant.  Garlick, sa brave petite chienne bull-terrier, prévient nos héros de la catastrophe. Les trois amis
passent un marché avec BLUETOES : ils viendront à sa rescousse, mais en échange, il devra trouver une solution pour redonner leur humanité aux zombies... 


« La plupart du temps, la logique et la science  
peuvent expliquer les OVNI et autres phénomènes  
astronomiques anormaux. Souvent, il est facile  
de démontrer qu'ils sont liés à la météo, à des illusions
d'optique, ou à des inventions de l'esprit…  
Mais il n'en demeure pas moins qu'un certain nombre  
d'observations émanant de scientifiques hautement  
crédibles restent inexpliquées... »

 

POUR EN SAVOIR PLUS...

LES FANTÔMES DE CRIEL et autres récits sur les esprits...

C'est à Criel-sur-Mer que tout a commencé. Nous avons été invités au manoir de Briançon (médiathèque) dans le cadre de "BIBLIOTHÈQUES EN FÊTE". Nous avons pour l'occasion écrit et illustré trois histoires de fantômes : deux témoignages, ainsi qu'une aventure de nos héros qui se déroule dans le manoir. Nous avons fait une exposition et avons animés des ateliers d'écriture et d'illustrations : un groupe d'enfants, LES ÉPOUVANTEURS ASSOCIÉS,  transformés en auteurs et illustrateurs a ainsi pu créer son livre de nouvelles sur les fantômes ! Nous sommes allés lire nos histoires dans les bibliothèques de Longroy, Beauchamps, Étalondes, Criel-sur-Mer, Le Tréport et Mers-les-Bains. 

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Quelques extraits...

 

 

Avant-propos  
Le manoir de Briançon, dans lequel nous sommes réunis ce soir,  a une longue, très longue histoire. Il y a bien longtemps,  bien avant d’être une bibliothèque,c’était un orphelinat pour jeunes filles. 
C’est la Grande Mademoiselle, cousine de Louis XIV, qui l’a créé au XVIIe siècle.  Elle en a même écrit le règlement de sa main ! Une partie de cet endroit fut aussi transformée en hôpital militaire,
pendant la première guerre mondiale ; puis cette demeure devint un hospice… Vous imaginez le nombre incroyable d’histoires dont ces murs ont été témoins  au fil des siècles !
Il est plus que probable qu’ils en aient gardé la mémoire…  
 
Alors si vous vous sentez soudain glacés, si vous entendez des bruits dans les murs, si vous voyez des formes étranges, des lumières qui s’allument et s’éteignent sans raison,ce sont peut-être les signes d’une HANTISE ! Si alors une personne traverse les murs ou le plafond,  ou si quelqu’un d’apparence tout à fait normale vous fixe avec un regard immobile,  c’est que vous êtes en présence d’un fantôme. Surtout, restez calmes. Ne paniquez pas : vous ne feriez que l’effrayer ou le mettre  en colère. Dîtes-lui juste quel est votre prénom. Demandez-lui le sien, et assurez-le que vous ne lui voulez aucun mal. Parlez-lui doucement, essayez de savoir pourquoi il est là. Faites preuve de patience, et écoutez ce qu’il a à vous dire. Tentez de le comprendre et de l’aider, si vous le pouvez, à retrouver la paix.  
 
C’est sans doute grâce à cela que l’an dernier, ici-même, le même jour et exactement à la même heure, la jeune Abigaël a réussi, après avoir rencontré un certain nombre des fantômes de ce manoir,
à en sortir indemne. Écoutez plutôt son histoire…

C’était donc en automne, il y a tout juste un an. Le 30 octobre 2017. Abigaël McEnzie et sa sœur Gabrielle, deux jumelles d’environ treize ans, passaient leurs vacances de la Toussaint avec leur père
à Mers-les-Bains, en haut de la falaise, dans une vieille villa avec un petit jardin. Leur meilleur ami, Simon Garret, les avaient accompagnés. Les trois adolescents étaient inséparables. Et pour cause !  Quelques mois auparavant, les filles avaient emménagé à Péronne, à côté de chez Simon et sa grand-mère. Le garçon s’était rendu compte, en les observant, que ses voisines étaient étranges :
elles communiquaient par la pensée. L’une d’elle comprenait le langage des animaux et le parlait. L’autre faisait bouger des objets à distance rien qu’en les fixant…
Quand elles comprirent que Simon savait, pour leurs « DONS », elles lui expliquèrent qu’elles les tenaient de leur maman, restée en Écosse. Elles avaient, comme elle, des pouvoirs
depuis qu’elles étaient toute petites. Simon fut touché que ses voisines lui confient leur secret et leur promit de bien le garder.  
 
Quelques temps après leur emménagement, Aby perçut un jour un appel au-secours. Elle se laissa guider par une voix qui répétait en boucle dans sa tête :
« Un escalier mène toujours là où il doit mener…  » Dans la cave de sa maison, elle découvrit une petite chauve-souris tapie dans l’ombre. Il s’agissait en réalité d’un VAMPIRE. Il lui expliqua qu’il s’était brisé une aile, plus de cent ans auparavant, en voulant entrer dans cette cave. Il était incapable, à cause de cela, de reprendre sa forme humaine. Mais le pire de tout, pour lui, c’était qu’il avait perdu la mémoire. Il savait juste qu’il s’appelait Gustav Maximilien, qu’il voulait retrouver sa famille et n’en pouvait plus d’être enfermé dans cette cave. Après une longue enquête dans les rues de Péronne, les trois amis finirent par découvrir que la famille du petit vampire vivait dans les souterrains du château de la ville. Ils le ramenèrent chez lui et furent chaleureusement remerciés par sa famille, les De Maxillair,
qui leur vouent, depuis, une reconnaissance éternelle… 

 

 

 

Mais revenons à Mers-les-Bains. Edward McEnzie était parti le matin même pour Uzerche, au volant de sa vieille Mercedes vert bouteille. Le violoniste donnait en effet un concert dans la chapelle Notre Dame de cette petite ville du Limousin. Abigaël, Gabrielle et Simon étaient donc restés seuls, comme cela leur arrivait souvent, dans la vieille villa qui surplombait la mer.  
 
C’est en fin d’après-midi que tout commença. Tout allait pour le mieux lorsque soudain, Aby se sentit irrésistiblement attirée vers le bord de la falaise. Sans savoir pourquoi, elle sortit du jardin, referma
le portillon derrière elle et se dirigea machinalement vers le promontoire. Le soleil allait bientôt se coucher. La jeune fille fut impressionnée par le paysage, immense étendue marine aux reflets rosés bordée de majestueuses falaises de craie. On pouvait distinguer le funiculaire du Tréport, minuscule… Comme c’était beau !  
 
Pourtant, Aby fut prise d’un étrange malaise. Sa gorge se serra, son cœur se mit à tambouriner très fort dans sa poitrine, si fort qu’elle dût s’accrocher à la rambarde du promontoire. Quelque chose l’obligea à redresser la tête. Et là, devant elle, elle vit des nuages se mettre à courir, pour aller se rassembler juste au-dessus du phare du Tréport. Peu à peu, ils formèrent un visage gigantesque dans le ciel.
Le visage géant d’une petite fille aux yeux fixes. Les lèvres du visage s’ouvrirent tout doucement, et Aby entendit, dans sa tête, une voix étrange lui dire : « Viens, Abigaël, viens ! Aide-moi ! »
Incapable de lutter, Aby se dirigea, telle un automate, vers le garage de la villa. Comme hypnotisée, elle enfourcha son vélo et se laissa guider par la voix qui lui répétait, en boucle :
« Viens, Abigaël, viens ! Aide-moi ! »
 
Après avoir descendu la rue de la falaise, la jeune fille traversa le quartier balnéaire, avec ses villas Belle Époque, passa devant la gare et traversa le quai qui menait au Tréport. Là, elle roula sur l’esplanade Louis Aragon, emprunta la rue de l’Amiral Courbet, et prit le funiculaire avec son vélo. Arrivée en haut, elle longea la falaise, plongea vers Mesnil-Val en même temps que le soleil se couchait, ne s’attarda pas sur ses maisons spectaculaires et continua son chemin, imperturbable, jusqu’à Criel-sur-Mer où elle suivit la route d’Havelange, fila sur la route de la Libération, passa devant l’église et tourna à droite. Rue de l’Hospice. Toujours attirée par la voix… « Viens, Abigaël, viens ! Aide-moi ! »
 
Enfin, devant un magnifique bâtiment de brique et de silex avec des tours qui ressemblait à un château, Aby s’arrêta et posa son vélo contre un arbre. Un panneau, à l’entrée,indiquait : Manoir de Briançon.
La grande porte cochère du bâtiment était entrouverte. Dès qu’elle l’eut franchi, Aby vit  une fillette toute frêle, vêtue d’une longue chemise de nuit blanche, assise sur un banc. Elle devait avoir à peine
sept ou huit ans, pas plus. Son visage, d’une tristesse infinie, ressemblait étrangement à celui qu’Aby avait vu dans le ciel. Aby s’approcha, hypnotisée,  et la petite, les yeux remplis de larmes, lui tendit
une pomme. Au moment où elle saisit le fruit, Aby se sentit complétement désespérée. Un vent glacial se mit à souffler, suivi d’un lourd silence. Et quand la fillette se leva pour la regarder dans les yeux,
le sol trembla avec violence, et la terre se craquela…  « Je t’attendais depuis longtemps…  » articula-t-elle d’une voix blanche. 

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TRÉPORT-TRÉFONDS un conte fantastique de Noël

Notre deuxième aventure, conte de Noël, nous mène... au Tréport ! Fontaine de la Mare nous invite dans sa GALERIE DU CHAT MARIN (dirigée de patte de maître par Marin, le chat du sculpteur) ! Et nos héros, tandis qu'ils viennent en aide à une jeune créature marine en détresse, découvrent les incroyables secrets du Tréport... La ville abrite en effet une cité sous-marine dont l'existence est menacée par le projet d'installation d'éoliennes en mer. On y accède grâce à une troisième voie dissimulée dans le funiculaire. Nous lirons notre histoire dans l'atelier, lors de trois Cafés fantastiques... Et pour l'occasion, Fontaine de la Mare créera de fantastiques photo-poèmes....

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Quelques extraits...

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Avant-propos  
Bien des légendes circulent à propos du funiculaire du Tréport, creusé dans la falaise, tel un mystérieux passage vers un monde parallèle… Ce fantastique moyen de transport fut imaginé à la fin du XIXe  siècle. Il devait permettre aux plaisanciers parisiens, venus prendre des bains de mer et visiter les stations balnéaires de la côte, de monter facilement, depuis les quartiers bas de la ville jusqu’au sommet de la falaise, sans s’épuiser à grimper les 365 marches des escaliers.  
En 1907, à l’aide de pelles et de pioches, les terrassiers commencèrent à creuser deux tunnels. Quelques mois plus tard, le 1er  juillet 1908, jour de l’inauguration, derrière le comte et la comtesse d’Eu, 2000 passagers achetèrent des tickets pour l’ascension. Serrés par groupes de 48 personnes à bord des voitures en bois, après avoir traversé la roche, ils émergèrent au-dessus de la ville et purent admirer le panorama incomparable : les toits du quartier des Cordiers, l’église Saint-Jacques, la tour blanche et verte du phare, marquant l’entrée du port, l’esplanade et l’estacade… et au loin,
la majestueuse falaise de Mers-les-Bains, surplombant les magnifiques villas de la station balnéaire…
 
Savez-vous que le nom du funiculaire, Tréport-Terrasse, gravé dans la pierre au-dessus de sa double bouche béante, évoque aussi un ancien projet datant de la même époque ? Selon la légende, il aurait été le fruit de la réflexion d’ingénieurs urbanistes utopistes, celui de la construction d’une cité nouvelle révolutionnaire, Les Terrasses. Ils souhaitaient y réaliser concrètement l’expérience d’une cité idéale, visant à la perfection architecturale et humaine, où la communauté vivrait en harmonie. Mais seules quelques villas, l’hôtel Trianon et un golf eurent le temps de sortir de terre... Car c’est alors qu’éclata la première guerre mondiale. Au lieu d’une ville nouvelle, ce sont des hôpitaux militaires qui furent installés sur les falaises du Tréport, pour accueillir les blessés et les convalescents du front. Quant au projet des Terrasses… ceux qui l’avaient imaginé n’eurent d’autre choix que d’essayer de l’emporter ailleurs.
 
Puis, le funiculaire fut déserté pendant des décennies, ne s’éveillant que quelques fois. Et ce n’est qu’en 2006 qu’enfin, il sortit de sa longue torpeur.  
Mais des Tréportais racontent qu’une nuit, dans les années 1970, tandis qu’il était encore profondément endormi, ils entendirent un énorme bruit provenant de ses entrailles.On aurait même vu sortir d’une
de ses énormes bouches une aile géante. Était-ce une créature monstrueuse ? Un oiseau gigantesque ? Un vaisseau extraterrestre ? Personne n’a jamais pu le dire… et les rumeurs allèrent bon train.  

Ce qui est certain, en tout cas, c’est que cet étrange endroit cache un secret. Un secret immense, que trois enfants, Simon, Abigaël et Gabrielle ont découvert l’année dernière :
le grand secret du tréfonds du Tréport…


Tréport-Tréfonds
Cet après-midi-là, dans la villa de Mers-les-Bains, Simon, Aby et Gaby décoraient le sapin qu’Edward était allé acheter la veille avant de partir pour l’aéroport, à bord de sa vieille Mercedes vert bouteille. L’arbre trônait majestueusement près de la cheminée du salon. En fouinant dans le grenier, les enfants avaient trouvé des cartons remplis de guirlandes,  de petits sujets et de boules de Noël. Il y en avait de toutes sortes, et de toutes les couleurs !  
 
« Oh ! Regarde, Gaby ! s’écria Aby en montrant à sa sœur deux grosses boules rouges en papier mâché toute cabossées. Tu te souviens ?
 – Bien sûr... On les avait fabriquées avec maman, quand on avait cinq ans, répondit-elle avec un air songeur. Qu’est-ce qu’on avait ri, ce jour-là ! C’est triste, qu’elle ne fête pas Noël avec nous… Heureusement qu’on va à Édimbourg pour le nouvel an… j’ai tellement hâte de la voir, elle me manque…
– Bon, l’interrompit Simon, un peu embarrassé – il n’avait pas du tout envie d’évoquer ses parents à lui, qui avaient disparu quand il était petit. En tout cas, on a l’embarras du choix, pour les couleurs !  
Et il sortit d’un carton un énorme tas de guirlandes.  
– Alors ! Qu’est-ce que vous préférez, les filles ?
– Bah… moi, j’aime bien les décorations rouges, et les argentées aussi, dit Gaby. Et vous ?
– Oui, c’est chouette. On pourrait aussi ajouter des petites touches de blanc, ajouta Aby.  
– Super ! acquiesça Simon. Et comme ça, vous pourrez accrocher vos vieilles boules !  
– Et ça nous rappellera maman, et quand on était petites, fit pensivement Aby.
Après avoir trié les cartons pour mettre de côté leurs décorations préférées, les trois enfants se mirent joyeusement à habiller le sapin. Ils allaient accrocher une grande étoile argentée au sommet lorsque Mamie pointa le bout de son nez. 
– Dites-donc, les jeunes, elle est sacrément belle, votre déco ! Très joli choix, le rouge et blanc. Et j’aime beaucoup votre guirlande lumineuse. Mais vous allez finir par prendre racine. Si vous faisiez une pause ? On pourrait aller se balader, il fait un froid de loup mais le soleil brille !
– Oh oui, Mamie, super idée, on pourrait aller… au Tréport ? proposa Simon.  
– Ah ! LE TRÉPORT ! Depuis le temps que tu m’en parles, mon garçon…, répondit la vieille dame en riant. J’ai hâte de découvrir « The place to be », comme vous dîtes !
– Vous allez voir, vous allez a-do-rer, Mamie ! ajouta Gaby en tapant des mains.  
– C’est vrai, c’est trop beau, le Tréport ! enchérit Aby.
 
Quelques minutes plus tard, après s’être bien emmitouflés, la petite troupe descendait la rue de la Falaise, bras dessus, bras dessous. Le froid vif de décembre leur piquait un peu la peau, mais le paysage était tellement beau qu’ils n’y firent même pas attention.  
Ils s’arrêtèrent quelques instants au promontoire, pour admirer le panorama. Tout était calme, si calme ! En bas, la plage de galets était déserte et la mer, qui descendait, était d’un bleu foncé incroyable. Seuls quelques goélands planaient en criant de temps en temps. En face, au bout de la jetée, on pouvait voir, tout petit, le joli phare du Tréport avec sa lumière verte.  
 
« Bon sang de bon soir ! Elle est impressionnante, cette falaise ! fit remarquer Mamie.  
– Oui, et quand on pense qu’elle a plus de 100 millions d’années… précisa Simon. Elle culmine à 100 mètres ! Et j’ai lu qu’elle est toute en calcaire et en silex !  
– Tu m’en diras tant ! Et, toi qui sais tout, mon chéri…, le taquina Mamie. Tu peux m’expliquer ce que c’est que le trou gris, au milieu de cette vieille dame de craie ?  
– C’est le funiculaire ! Il a été creusé en 1907 et inauguré en 1908…  
– On pourrait le prendre pour monter là-haut, si vous voulez, Mamie, l’interrompit Aby.  
– Et en plus, c’est gratuit ! ajouta Gaby.  
– Oh, alors là, si c’est gratuit, fit Mamie en riant… Mais c’est pas tout ça, allons-y les enfants, si vous ne voulez pas finir congelés !
 
Et ils continuèrent leur promenade. Ils passèrent devant l’église Saint-Martin, puis descendirent la rampe Maurice Holleville, longeant le restaurant « Les filles du parisien ». Au lieu de prendre vers la place, où étaient installés les chalets du marché de Noël, ils bifurquèrent : direction rue Jules Barni, pour rejoindre l’esplanade. Les enfants voulaient montrer à Mamie les villas de style Belle époque, avec leurs couleurs chatoyantes. « Mon désir », « Bouton d’or », « Rayon de soleil », « Clair de lune », « Coup de vent », « Santa Teresia » … la plupart d’entre elles portaient un nom. Arrivés au bout de la promenade, tous furent d’accord pour dire que « La fée des mers », toute de briques et de colombages, était la plus stupéfiante. Bâtie sur l’angle de la rue, à cheval sur Mers et le Tréport, elle était coiffée de toits de formes différentes, et arborait fièrement ses bow-windows surmontés de balcons. Mamie, Simon, Aby et Gaby restèrent un moment à la contempler avant de continuer leur trajet.  
 
Rue du maréchal Foch, ils passèrent devant la gare puis rejoignirent la rue Albert Cauet. En traversant l’écluse, ils regardèrent, admiratifs, les chalutiers amarrés dans le port,  avant de déboucher sur le Quai François 1er. La promenade, joyeusement décorée et toute illuminée était animée. Les gens se pressaient devant les magasins, on buvait des boissons chaudes aux terrasses des cafés, quelques clients dégustaient encore des moules frites, des serveurs débarrassaient les tables dans les restaurants de fruits de mer qui affichaient leurs cartes alléchantes…
« Hum ! Tout ça me donne bien envie ! déclara Mamie, ébahie… Il y a des années que je n’ai pas mangé de crustacés !
– Si on en prenait, pour le réveillon ? proposa Aby. C’est vrai que ça a l’air trop bon !
– Oh oui, Mamie, avec ta mayonnaise légendaire, ce serait une tuerie ! s’écria Simon.
– Moi je ne suis pas fan des bulots, intervint Gaby. Mais les coquilles Saint-Jacques, j’adore !
– Pourquoi pas, on pourra aller faire un tour à la poissonnerie municipale, pour voir si ce n’est pas trop cher… marmonna Mamie, pensive. En tout cas, moi, je ferais bien un peu de lèche-vitrine, là. J’ai deux ou trois trucs à trouver, pour mettre sous le sapin…  
– On peut venir avec toi, Mamie ? demanda Simon.  
– Heu…, je crois que tu n’as pas compris, Simon, lui dit Aby en lui pinçant le bras. Ta mamie voudrait se promener toute seule… Elle a des choses secrètes à faire, tu vois ? 
– Oui, exactement. Et si t’es pas content, t’as qu’à tourner tin cul au vent ! ajouta la vieille dame en faisant un clin d’œil à son petit-fils.  
Tous les quatre rirent de bon cœur. Puis les enfants convinrent avec Mamie qu’ils la retrouveraient une heure plus tard au bar de l’Esplanade, pas loin du phare.  
 
La vieille dame s’éloigna cahin-caha, tandis que les jumelles et leur ami décidèrent d’aller faire un tour sur la plage. La mer était maintenant descendue assez loin, et une vaste étendue de sable s’était découverte. Les enfants marchèrent un moment dans les galets avant de l’atteindre. Ils respiraient à fond la bonne odeur d’iode. La plage était déserte. Seul, au loin, tout au bout, un homme jouait à la balle avec un grand chien marron. Les quatre amis marchèrent dans sa direction, le visage fouetté par le vent. Ils voulaient voir la falaise de plus près.  
 
Bientôt, apparut devant eux un énorme tas de calcaire qui rendait l’endroit vraiment étrange. En les voyant arriver, l’homme au chien les rejoignit. Il s’adressa à eux, l’air inquiet :
– Vous devriez faire attention, les enfants. N’allez pas plus loin, c’est très dangereux, ici. Il y a quelques jours, un pan entier de la falaise s’est décroché. C’est interdit aux promeneurs.  
Puis il siffla et cria :  
– Allez, Portos ! On y va.
Le grand chien accourut, tout mouillé, sa balle dans la gueule. Et tous deux s’éloignèrent.
 
Les enfants contemplèrent, interloqués, le tas d’éboulis amassé devant eux, et levèrent les yeux vers le sommet de la falaise. La chute avait dû être prodigieuse et faire un bruit épouvantable ! Ils s’éloignèrent un peu et s’assirent tous les trois sur un gros rocher. Silencieux, ils regardèrent un moment vers l’horizon en rêvant. Lorsque le froid commença à leur geler les doigts, ils se levèrent pour rebrousser chemin. Le temps passait vite, et il allait bientôt être l’heure de retrouver Mamie. Ils progressaient difficilement, luttant contre le vent qui leur faisait monter les larmes aux yeux, en faisant attention de ne pas se tordre les chevilles dans les galets qui roulaientsous leurs pieds.  
C’est alors que, tout à coup, le regard de Simon fut attiré par quelque chose, par terre.  Il se baissa, et découvrit, cachée sous un gros galet gris, une petite figurine verte enplastique. « Tiens, c’est bizarre ! Que fait ce super jouet ici ? On dirait la créature du lagon noir… Un enfant a dû la perdre… » pensa-t-il. Il la fourra dans sa poche, et rejoignit ses amies qui l’attendaient un peu plus loin.  
 
Ils gravirent les marches qui séparaient la plage de l’esplanade et allèrent jusqu’au casino, qui brillait de mille feux. Le bar où ils avaient rendez-vous était à deux pas, après le rond-point. Mamie les attendait déjà à l’intérieur. Assise sur une banquette face au comptoir, elle avait posé à ses pieds des sacs qu’elle essayait de cacher.  
 « Ah ben vous voilà déjà, les enfants, vous n’avez pas traîné ! leur lança-t-elle quand ils franchirent la porte du café. Venez donc vous assoir ! Vous avez l’air frigorifiés !  
– On était sur la plage, Mamie. Le vent fouette ! lui répondit Simon en enlevant son écharpe et son bonnet.  
– Heureusement que je n’y suis pas allée, j’aurais pu m’envoler, dit la vieille dame.
– Dis, Mamie, qu’est-ce qu’il y a dans tes paquets ?  
– Un p’tit rien sans queue dans une boîte bleue ! répliqua-t-elle. Bon, j’ai vu qu’ils font ici une petite formule boisson-chaude et crêpes. Ça vous dit ? proposa-t-elle.
– Des crêpes ? T’es sûre, Mamie ? fit Simon, étonné, car ça n’arrivait pas souvent à sa grand-mère d’en commander dans un café.  
– Ben oui ! Un sac vide, ça n’tient pas d’bout ! rétorqua-t-elle en riant. Allez, on se décide. Vous voulez quoi ? Thé, ou chocolat ?
– CHOCOLAT ! répondirent en chœur les enfants.  
– C’est parti mon Kiki ! Monsieur, cria-t-elle au serveur, on peut avoir 4 formules, crêpes  et chocolats chauds, s’il vous plaît ?  
– On vous prépare ça !  
 
Tandis qu’ils attendaient la commande, Mamie raconta aux enfants combien elle avait aimé flâner dans les petites rues du Tréport, et les enfants lui parlèrent de leur promenade sur la plage, et de ce qu’on leur avait dit, à propos des éboulis. Simon sortit de la poche de sa parka la petite figurine, afin de la montrer à ses amies.  
 – Regardez ce que j’ai trouvé dans les galets. C’est la créature du lagon noir ! C’est super-rare…  
– Elle est géniale ! s’écria Gaby en la lui prenant des mains.
– Elle a une drôle de bouche, et les mains palmées… C’est qui ? demanda Aby.  
– Le monstre aquatique d’un film d’horreur en noir et blanc de Jack Arnold. Il date des années 1950… ça se passe en Amazonie. Une créature amphibie commet des meurtres dans un lagon. Le rôle était joué par deux acteurs. On leur avait conçu à chacun un costume spécial. La tête avait été moulée sur leur visage…  
 
Le garçon s’interrompit soudain, intrigué. Il venait de s’apercevoir que sa grand-mère fixait intensément quelque chose derrière lui. Un morceau de crêpe menaçait dangereusement de tomber de sa fourchette, restée en suspension.
– Qu’est-ce qu’il a, celui-là, à nous regarder avec son air d’avoir deux airs ? lâcha-t-elle enfin.
Simon se retourna discrètement pour voir ce qui l’avait ainsi hypnotisée. Un homme était assis au comptoir. Un homme brun, les cheveux coiffés en arrière à la mode des années 1950. En tenue de policier municipal. Qui buvait un café. Sa tasse à la main, il les observait. Quand il se rendit compte que Simon l’avait vu, il se détourna. Puis il prit quelque chose dans sa poche. Une toute petite fiole. Qu’il déboucha. Vivement, il rejeta la tête en arrière, et versa une goutte de son contenu dans chacun de ses yeux. Avant de la reboucher. De la remettre dans sa poche. De jeter quelques pièces sur le comptoir et de se lever.
« Salut, Jean-Claude, à la prochaine ! » lui lança le serveur.
Alors, le fameux Jean-Claude se dirigea vers la table où étaient installés Mamie et les trois enfants. Il s’arrêta net devant eux, et se pencha pour s’adresser à Simon d’une voix sourde :
« Mon garçon, je ne sais pas où tu as trouvé cette figurine… mais je te conseille de la garder bien précieusement… c’est très important. »  
Puis il remonta la fermeture éclair de son coupe-vent, ouvrit la porte du bar, et sortit...

MERS ATTACKS !

Attention... Rien ne va plus ! Cette fois, c'est à l'école de Mers-les-Bains que nous allons raconter cette troisième aventure, encore en cours de rédaction ! Puis les enfants de la classe de CE2 deviendront eux-mêmes de vrais petits auteurs et illustrateurs d'histoires de science-fiction... Car cette fois, ce sont les Martiens, qui attaquent la ville de Mers-les-Bains ! Pourquoi ? Ils ont absolument besoin du savoir-faire des humains pour se fabriquer des casques protecteurs en verre afin de pouvoir évoluer sur Terre... En verre... Vous me suivez ? Mais oui ! C'est dans la fameuse usine de flaconnage VERESCENCE qu'ils vont tenter d'entrer, afin de subtiliser le secret de la fabrication de ce matériau indispensable à leur survie... Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu. Ils provoquent un incident technique. Une réaction chimique se produit. Un produit se répand dans l'atmosphère... Jean-Claude, le policier municipal, donne l'alerte : les Mersois doivent impérativement rentrer chez eux car nul ne connaît les réactions que peuvent provoquer la substance chimique qui plane dans l'atmosphère. Déjà, de drôles de phénomènes se produisent. Des goélands tombent du ciel. Les moutons de la falaise sont de plus en plus agités. Les chiens hurlent à la mort. Les chevaux ruent ! Et voilà que quelques touristes égarés sur la falaise, n'ayant pas compris ce qui se passait, se transforment en zombies... Simon, Aby et Gaby parviendront-ils à les aider ? Seront-ils capables de communiquer avec les extraterrestres afin de trouver une solution ?

MERS ATTACKS .jpg
ESSAI1 couv MERS.jpg
Inspiré de notre
aventure, le livre
écrit et illustré par
les élèves du CE2
de l'école
Jules-Verne
de Mers-les-Bains
EST PARU en JUIN 2019 !
LEs petits auteurs l'ont dédicacé à la fête
de l'école...

Quelques extraits de notre histoire...

Dans la chambre de Mers - Contraste.jpg

Alors qu'ils passent leurs vacances à Mers-les-Bains, Simon, Abigaël et Gabrielle reçoivent la visite nocturne de
BLUETOES...
Ce jeune extraterrestre a absolument besoin d'aide !
En effet, tandis que lui et les siens exploraient
notre galaxie, ils se sont aperçus qu'ils ne
pouvaient pas respirer dans notre atmosphère.
Ils cherchent le secret de la fabrication du verre
afin de se façonner des casques
qui les protégeront des UVB !

MERS ATTACKS scan HD.jpg

Simon est témoin d'étranges phénomènes, au pied de la falaise, sur la plage de Mers-les-Bains...

zombies de la falaise de Mers.jpg

" Et voilà que quelques touristes égarés sur la falaise, n'ayant pas compris ce qui se passait, se transforment en zombies... "

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